samedi 12 octobre 2013

Familles tueuses ou maltraitance infantile puis parentale, réponse du berger à la bergère


"On voit naître y compris de parents engagés des générations d'enfants qui, faute d'un éveil à la vie, sont réduits à n'être que des consommateurs insatiables, blasés et tristes.." (Abattant par exemple des arbres pour le fric.)









Qu'on se le dise ou plutôt se le répète: l'amour intra familial n'est pas donné d'emblée. La famille est un agrégat où se côtoient des gens dont la plupart ne se sont pas choisis. Le couple, du moins en Occident où les mariages arrangés sont rares, si.. mais il n'en va pas de même pour les enfants ou les collatéraux (belle mère, beaux frères etc..) Non, la famille n'est pas le lieu idyllique des publicités pour savonnettes mais souvent celui d'un huis clos mortifère où les rapports de manipulation et de pouvoir sont patents.


L'ARGENT

L'argent d'abord : en principe, le mari/père est celui qui subvient aux besoins, donc celui qui gagne davantage même au cas où la femme travaille (souvent elle met sa carrière au second rang). De fait, s'instaure déjà un rapport faussé. Il décidera pour tous ou en tout cas elle se sentira culpabilisée ; surtout dans les milieux pauvres, elle préfèrera s'épuiser que de se soulager par un achat qui lui aurait facilité la tâche.. comme si son temps et son énergie ne comptaient pour rien PUISQU'ELLE NE GAGNE RIEN. [Note. La courte période où je demeurai au foyer, il m'arriva d'hésiter des heures pour acquérir un peigne à un Fr. quand je suis plutôt panier percé.] Cela peut ne pas poser problème mais si ensuite ça va mal, ce sera reproché à tous coups. Même si ce n'est pas toujours dit explicitement, le principe est "tu ne gagnes rien, donc c'est moi qui décide (du lieu, de la manière dont on vit et de tout ce qui importe..)" Normal dans une certaine mesure pour par exemple éviter de trop longs trajets, mais on est sur le fil du rasoir car ce peut aussi être un prétexte pour imposer un dictat qui n'a rien à voir avec le travail.

De fait, la femme devra plus ou moins passer sous la barre. Si elle a fait des études, possède une certaine passion pour la vie, du travail, cela passera mal. Ainsi se créent des frustrations qui accumulées sur des années, peuvent éroder un couple jusqu'à la haine. L'homme a l'impression d'être exploité, la femme d'être flouée (elle se voit parfois vilipendée, mésestimer, méprisée pour un renoncement qui lui a coûté, double frustration.) Tout se complique et aussi s'éclaire avec les enfants, qui aggravent souvent, involontairement, la situation. En ce cas, les luttes peuvent devenir plus âpres. Ce qu'on tolère pour soi de privations -relatives-, on ne l'accepte pas pour ses gosses.

Ceux-ci peuvent être alors pris en tenaille entre des parents qui pourtant se battent pour eux, l'homme parce qu'il les veut libres et autonomes, faisant fî du confort qui amollit (ou par égoïsme), la femme parce qu'elle les souhaite simplement heureux. On est proche ici d'un rapport de force et parfois presque de prostitution, y compris si la femme travaille (mais, ne peut seule subvenir -selon ses critères- aux besoins des enfants.) Partir, c'est les rendre malheureux, les priver de leur père (même s'il s'en occupe peu), le démolir aussi, demeurer, c'est la galère également, et se démolir. La flèche du désamour est lancée et contrairement à celle d'Achille, elle ne s'arrêtera pas.

Désamour du couple, et désamour de la part des enfants. Pris dans l'étau, ils vont assez vite comprendre comment tirer leur épingle du jeu. En lançant les parents l'un contre l'autre. Ceux-ci, manipulés à leur tour (de manière assez soft au départ, enfantine) fourbiront pourtant leurs armes l'un contre l'autre au cas où ça irait plus mal encore. Le ver est dans le fruit. Lui, inquiet de voir injustement ses enfants s'éloigner de lui (s'il est peu présent, c'est qu'il travaille durement) veut assurer ses arrières. Elle, humiliée de devoir subir ses dictats, aussi. (Le travail répétons le ne résout pas tout.) L'un peut alors jouer de l'attachement de l'autre, le/a menacer de partir, cela joue dans les deux sens. A ce jeu, c'est celui qui est le plus autonome qui gagnera.. Mais l'autonomie s'entend en deux sens, matérielle et affective et parfois un des deux pèche pour l'une tandis que l'autre, pour l'autre. Une compensation s'effectue qui équilibre mais la situation est malsaine; on frôle le chantage ou la prostitution. La rupture est à la clef. Lui est blessé par son désamour, elle, par son autoritarisme qui justement l'a généré. [Dans les cas de trop grande souffrance de part et d'autre, cela peut aller jusqu'à une tentative de meurtre.] C'est fait, elle part.


LIAISONS DANGEREUSES

Les enfants se sépareront donc (la plupart du temps) du père, qui, contrairement à ce que l'on peut lire actuellement, a rarement tendance à les disputer à sa femme partie. Les bagarres ont lieu en général lorsqu'il y a un ou deux enfants en jeu, jamais lorsqu'il y en a six. Bien au contraire! Statistiquement, lors de séparations, l'enfant -surtout jeune- dans la majorité des cas, perd petit à petit tout contact avec le parent qui n'en a pas la garde principale, la plupart du temps le père... qui souvent s'en accommode. Mais lorsqu'il est plus âgé voire adulte, il peut ensuite tenter de le "récupérer" jouant implicitement de sa situation économique meilleure (une carrière bien menée quand elle a plus ou moins raté la sienne) ou en cas d'une mésentente futile avec la mère, il peut aussi enfoncer le coin. Il se séparent donc. Lui veut enfin vivre, pour lui, sans entraves, après cet enfer quotidien que l'on nomme vie de famille. Et il s'est immédiatement réapparié. Avec une compagne prospère, sans charges et douce (il n'a pas refait la même erreur deux fois) qui lui convient mieux ; il renaît et s'ennuie à la fois. Leur vie est faite de mondanités, de relations, sorties, voyages, expositions.. Il a tout oublié de son passé de "sobriété heureuse" -ils avaient décidé autrefois de partir vivre dans le Midi de la terre, ce qui de son fait avait toujours été reporté, soi disant pour économiser un maximum avant de se lancer mais en fait probablement parce qu'il ne voulait pas s'éloigner de sa propre mère, dépendante et tyrannique à la fois-.. ce passé qui lui revient tout de même parfois en brèves bouffées nostalgiques.. les mauvais souvenirs s'effaçant pour laisser place aux bons. Il ne lui est même jamais venu à l'idée qu'elle devait assumer avec ses seuls revenus la charge de la famille autrefois répartie de façon inégale en sa faveur. Cela n'existe pas. Qu'elle se débrouille, elle a choisi.

MALTRAITANCES

Elle rame mais s'en sort. Reste que la vie avec ses enfants est à la fois plus calme (elle ne s'est pas réappariée, elle, ne faisant pas elle aussi la même erreur deux fois) et plus rude. Le plus jeune s'en accommode joyeusement, l'aînée, non. Elle veut revenir avec son père, sa mère y consent.. et celui-ci aussi, bien que n'en ayant pas franchement le désir. De fait, tout à sa vie personnelle et à son travail, il la laissera seule à la maison plusieurs jours de suite (avec de l'argent et le réfrigérateur plein mais enfin seule à 11 ans). La petite fille n'osera pas en parler à sa mère, honteuse sans doute de l'avoir quittée et trop orgueilleuse pour avouer sa détresse (prévue, plus ou moins.) Mais aussi la mère, justement ne veut pas voir (connaissant son mari, elle aurait dû regarder de plus près). Magie de la distance, magie funeste, amertume peut-être, elle a elle aussi "oublié" sa fille... qu'elle revoie pourtant de temps en temps, puis de moins en moins (sa travail l'accapare à présent totalement.) La rupture sera ensuite totale, après une anorexie de l'enfant, gravissime, issue sans doute de la "maltraitance" (son pseudo abandon) qu'elle avait subie. 
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L'autre enfant, plus jeune, ayant bénéficié de plus de stabilité, vivra mieux la situation. Il connait au fond assez peu son père qui durant la vie commune de ses parents n'avait pas le temps de s'en occuper, et qui l'a laissé plus ou moins tomber après la séparation. C'est la mère, préoccupée qu'il ait un jour souhaité la fête des pères .. à son propre frère (!) qui va insister pour les faire se rencontrer les week ends (c'est elle qui le conduira chez son père, sans jamais entrer, dans la maison que celui-ci vient d'acheter pour lui, une maison qu'elle aurait voulu autrefois pour les enfants mais qu'il avait toujours refusée -"plus tard", toujours-.) Mais le courant n'est jamais totalement passé entre le père et le fils. L'éloignement marque à jamais. C'est alors qu'elle reviendra à cette intention habiter le rez-de-chaussée de la maison, une vie pas tout à fait commune mais qui a l'avantage de le rapprocher de son père et du lycée où elle veut qu'il finisse sa scolarité. Malentendu : lui avait cru ou feint de croire à une réconciliation quoiqu'elle ne lui ait pas caché la raison de son aménagement provisoire. Ulcéré par cette proximité-séparation (bien qu'il ait déjà à cette époque sa compagne).. qui dura 3 ans, il piquait parfois des crises, tambourinait à la porte le soir etc... Le bac de Dimitri passé (après une scène plus violente que les autres où il la saisit à la gorge -elle se dégagea-) elle repartira dans le midi avec son fils, peu après. 

UN PÈRE CINQ ANS APRÈS

C'est cette fois la rupture (totale) avec son père.. assumée à présent par sa mère qui ne fit plus d'effort pour les rapprocher. On n'y pense presque plus. Les années passent.. Et c'est cinq ans après (toujours conforme aux statistiques!) que le père sera désireux de retrouver son fils devenu adulte. Un peu tard. Sa fille, bien qu'il l'entretienne partiellement, l'a totalement abandonné, elle refuse de le voir -ainsi que sa mère- et, malgré sa compagne, il se sent seul, ayant raté ce qui pour lui comptait le plus, sa vie de famille... (qu'il n'a en fait jamais vraiment assumée.) Culpabilisé? Peut-être. Le jeune homme vit donc à ce moment avec sa mère dans le midi, une vie heureuse dans la campagne cévenole qui lui convient (quoique rude).. Passionné d'informatique, il n'a jamais fini ses études d'architecture et envisage de fonder une boîte. Il cèdera finalement aux chants des sirènes et reviendra à Paris. Celui-ci, contre l'avis de sa mère, lui a acheté un taudis (avec l'argent commun qu'il a conservé).. qu'il lui demande de réparer, un moyen de pratiquer enfin in live l'architecture qu'il a lâchée. Et d'autre part, il envisage de démolir et de reconstruire la maison familiale à demi brûlée (un accident). C'est la rupture avec la mère. Leur tristesse est telle qu'ils ne se téléphonent même plus. Ils ne s'étaient jamais quittés avant.

Mais les travaux du taudis ont  traîné en longueur (de son fait? Du fait de son fils? chacun diverge sur la question). Trois ans après, c'est la catastrophe annoncée : un arrêté de péril sur le taudis concernant tout l'immeuble. La mère est appelée à la rescousse par le père, effondré qui "ne peut plus assumer un tel enfant" dit-il. Les plans de la maison sinistrée aussi ont duré (deux ans!) mais sont enfin finis... Elle la trouve occupée par son fils et sa compagne qui la maintiennent vaille que vaille en état, en déshérence.. Son mari l'a fuie pour se réfugier chez son amie dans un appartement ultra chic d'un quartier idoine.. Et c'est là aussi le drame annoncé. Le première affaire semble se résoudre mais les plans de la maison (enfin finis!) prévoient l'abattage de deux arbres. Elle refuse. La tension est de plus en plus vive.. Son fils incrimine son père, (c'est lui qui veut l'abattage des arbres) alors qu'en fait c'est lui.
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Dimitri a changé. Devant son amie, il se montre envers elle arrogant, distant, parfois méprisant. (Alors qu'elle mentionne qu'elle a partiellement raté sa carrière pour maintenir une vie familiale minima, et lui reproche implicitement de s'être fait acheter par rapport au taudis qui lui cause tous ces soucis, il s'exclame "ta carrière? Quelle carrière ?") Pour la faire céder, il use de tous les moyens : ces plans, c'est "sa" vie, "son" avenir etc.. Elle craque un peu : voir son ex vivre de telle manière, un mode de vie opposé à celui qui était le leur, son fils, idem, sa maison et surtout son jardin, désolés.. C'est là que Dimitri la rembarrera assez sec ("chacun sa merde"). Quant à sa compagne, elle lui suggèrera même de consulter... "pour son bien".. (!) Puis ce sera l'acte impensable, inimaginable : il appellera son père (que par ailleurs il affirme détester car celui-ci, après l'avoir embarqué dans cette restauration, refuse dit-il de lui en fournir les moyens -ce point est plus discutable-) à la rescousse CONTRE SA MÈRE parce que celle-ci "fait peur à sa compagne qui est malade, très sensible et fait de la tachycardie.." Une forfaiture impensable de la part de qui ne pouvait ignorer l'extrême tension entre eux. 

PETITS SECRETS EN FAMILLE
OU MALTRAITANCE IGNORÉE

Et c'est encore le drame annoncé, la scène ultra violente au cours de laquelle le père lui hurlera qu'il voudrait la voir morte et être capable de la tuer de ses propres mains (puis il se dédira ensuite) une scène semblable à celle qui avait motivé sa fuite dix ans auparavant.. que le jeune homme affirme avoir ignorée (possible mais peu plausible, pour ne pas le traumatiser, sa mère ne lui avait rien dit, une erreur sans doute, à vouloir trop protégéer ses enfants, on les accable parfois.) Un homme qui n'avait jamais levé la main sur sa femme peut cependant la tuer.
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La rupture est consommée à présent entre tous les membres de cette famille dont aucun cependant pris individuellement n'est un vrai salaud, à l'exception peut-être de Dimitri* : la fille avec les deux parents (bien que financièrement elle dépende en partie d'eux); le fils avec lequel les relations étaient intenses, idem ; les deux enfants (séparés en fait depuis le plus jeune âge de Dimitri), de même ; et les deux parents, également  (c'était déjà le cas avant mais les proportions sont à présent démesurées).. Les arbres seront préservés. Un meurtre a été évité. Elle va s'en retourner, ponts totalement rompus avec tous. Vendra la maison cévenole de sa famille qu'à présent elle ne veut plus céder au personnage effarant qu'est devenu son fils. Lui, amoureux s'accommodera de la perte de sa mère (moins peut-être de celle de la belle maison.) Le père finira ses jours dans le luxe qui fut son mode de vie autrefois et qu'en dépit de ses virulents dénis, il n'a jamais au fond cessé de cirer. Aucun des enfants n'aura d'enfants (ils s'y sont pris trop tard tous deux, croyant toujours que les choses, comme leurs parents, devaient se plier à leur vouloir. Mais la biologie n'est pas soluble dans les caprices et "plus tard", souvent, c'est "jamais." Une famille comme une autre... qui heureusement finit là.  

LE "MALTRAITE" DEVENU MALTRAITANT, LE "PERVERSIFIE" DEVENU PERVERS


* A la décharge de Dimitri, son père a toujours manifesté une préférence flagrante et injuste pour sa soeur, plus âgée, donc qu'il a davantage connue.. (peut-être aussi en raison de sa maladie dont il se sentait responsable ?) et surtout qui, lors de la séparation, l'avait "choisi", lui -selon elle pour lui éviter un trop grand traumatisme-..("Mariane a eu une voiture, moi un carembar").. bien qu'elle le traitât assez mal (contrairement à son fils, de caractère en principe assez conciliant y compris vis à vis de son père).. sa soeur exigeant de l'argent mais ne voulant pas le voir (!).. sa soeur qui refusait de voir sa mère (son père pouvait ainsi stigmatiser les lacunes de sa femme bien qu'il en fût ensuite de même pour lui).. plus valorisante, aux brillantes études quand lui n'avait pas fini les siennes etc.. Il arriva même, au temps où Marianne, rejetant violemment sa mère, consentait encore à voir son père (du bout des lèvres, rarement) et à ce que qu'il lui téléphone.. qu'au cours de leurs brèves entrevues avec sa femme, prétendant devoir l'appeler urgemment (!) il s'isolât ostensiblement pour lui parler, à voix basse.. exigeant qu'elle ne s'approchât pas.. "parce que sa fille ne voulait "plus rien avoir à faire avec elle". Cela la blessait terriblement, c'était sans doute le but : il montrait ainsi que lui avait maintenu des "relations" avec leur fille, fussent-elles uniquement financières, elle, non. Il l'incriminait aussi pour son anorexie. Par la suite, ce fut l'inverse ; sincèrement inquiet du résultat funeste de cette rupture pour sa fille, il demanda/pria/supplia sa femme de tenter de la revoir. C'est elle qui refusa (elle voulait que cela vienne d'elle).. Il le lui reprocha alors (une mauvaise mère qui se fout de ses enfants). Le fait est que, devenue quasi indifférente, il n'avait plus de coin à enfoncer pour la blesser. Là, c'est la jeune fille qui en paya durement le prix.


 Par la suite, l'affaire s'éclairera : c'est Magali qui lui a demandé d'appeler son père pour "se protéger" de sa mère (mais Dimitri y a consenti sans démentir le "risque" donc il est lui aussi responsable.) Perverse? Jouant double jeu elle aussi? Pas sûr. Elle aurait eu vent d'un épisode au cours duquel la mère se serait montrée violente contre son fils, allant jusqu'à crever les pneus de sa voiture -celle de la mère qu'il voulait prendre de force-. L'histoire en réalité est simple : Dimitri revenait d'une fête avec quatre "amis", complètement drogués et voulaient partir (à Paris) avec ce véhicule (qui de plus n'a que deux places.) Qui lui a conté l'histoire de manière à ce qu'elle passe pour folle? QUI a essayé de la faire passer pour folle? Dimitri? Impossible.Mais encore une fois il n'a pas démenti ! Alors, qui ? Elle insiste, il botte en touche, gêné, puis accuse.. sa sœur. La mère ulcérée prend son téléphone pour la questionner, ne pouvant croire que sa fille, bien qu'elle ait rompu les ponts avec elle, ait pu ainsi la dézinguer, devant Magali surtout : bien que ne voulant pas la voir, Marianne a pour elle une estime qui confine à de l'admiration et ne permet à quiconque de la critiquer (même si elle se l'autorise, devant elle seule.) Magali alors lui avoue qu'elle sait l'histoire.. par ses propres protagonistes, (les quatre drogués) venus à la maison... Ces mêmes "amis" que Dimitri, revenu à lui après l'histoire, avait incriminés (il avait assuré à sa mère les connaitre assez peu et ne plus jamais les avoir revus.) Il a donc menti, il est resté en relations avec ceux-là, même qui l'avaient menacée.. (sans qu'il n'intervienne -il se "justifiera" en disant qu'il était complètement stone-) et a consenti à l'image faussée que sa compagne avait de sa mère. Le drame final est donc issu d'une manipulation indirectement de Dimitri.

Celui-ci n'en est pas à sa première ni même à sa seconde : un jour que (fâché avec sa mère qui lui avait interdit d'aller en  grande banlieue voir un ami) il avait au cours d'une crise quitté la maison en tshirt (en plein hiver).. et l'avait laissée toute la journée jusqu'au soir dans l'angoisse (appels à tous ses amis, à son mari, à la police, aux hôpitaux etc..) il avait de même incriminé son père auquel il avait téléphoné (et qui, pour la maintenir dans l'angoisse, ne lui aurait rien transmis voire pire, aurait nié être au courant de quoique ce soit).. Et celle-ci, étant donné leurs mauvaises relations, l'avait cru lui contre son mari (qui pouvait parfois se comporter de la sorte). C'était faux.  Dimitri est donc pervers : pour la première affaire, il incrimine ses "amis" drogués (mais lui l'est aussi ce jour là) ; pour la dernière, sa soeur; et pour l'autre, son père..

lundi 7 octobre 2013

La caryatide effondrée ou le catalogue d'Intermarché. Qu'avons-nous fait de nos enfants? Avec Badoit, je positive.


Une caryatide effondrée.. Comme toutes les femmes du reste, je ne fais aucunement exception. Travail (que j'ai aimé) enfants, deux ; une heure de périf aller, une retour.. des ennuis divers avec la famille de mon mari  (juive et me reprochant de ne pas l'être).. le bonheur aussi parfois, si tant est que le mot n'ait pas une connotation obscène.. une HLM assez confortable après un taudis.. Puis la fuite (obligée, ça chauffait trop) , les enfants élevés (en fait ils ne le sont pas même à 30 ans).. et enfin le retour... à la "maison".. que j'ai trouvée brûlée (un accident) et.. autre détail, mon mari ayant fui le navire vivant conjugalement avec une femme qu'il assure ne pas aimer (puis il nuance, il l'aime "un peu", enfin bref.. et du reste il ne peut rester seul alors.. d'autre part, elle est douce et conciliante, apparemment fort amoureuse.. et a un super appart dans un quartier historique, ça compte.. soit, sans intérêt, presque, sauf provisoire, vive meetic) mais, plus grave, mon fils totalement apolitisé, se souciant davantage de sa voiture, sa bouffe, et son "avenir" que.. d'autre chose (à dire vrai, de rien).. au point que, lorsque je tentai de leur parler de Louis Nouvel* (lien) ils se sont aussitôt mis (sa compagne et lui) à feuilleter le catalogue d’inter marché qu'on leur délivre régulièrement (pour les promo), une lecture essentielle. Désarroi et crise, au terme de laquelle on me dit être de "trop" (enfin, pas vraiment de trop mais bon..) chez moi (un détail) et.. en d'autres termes se languir que je m'en retourne dans mes Cévennes. 

Et la caryatide s'est effondrée. Le catalogue d’inter-marché (ou Ed, à moins que ce ne soit Lidle, pardonnez-moi l'approximation de cette vérité historique fondamentale) fut la goutte d'au en trop. Je crois les avoir traités de petits cons, de fils-à-papa.. ou un truc du genre, si ce n'est pas fait, à présent ça l'est. Le top est qu'ils veulent démolir la maison (une vieille maison en meulière harmonieuse avec pas mal de souvenirs, tout à fait réparable) pour construire un immeuble (!) de rapport, ce qui les "obligera" (!) à arracher des arbres et à saccager le jardin (ou ce qu'il en restera). Je m'y oppose et dois pour ce faire me battre avec les trois. Il parait que je fais une dépression et que je requiers des soins (!) c'est pour moi konmledi. Mmm, c'est trop top, on fout en l'air ma maison, mon mec s'enfuit (parait-il qu'il ne les supportait pas) et s'apparie avec une Colette (surtout pour la commodité -qu'il dit-).. et.. c'est moi qui requiert des "soins" (!) parce que "ça ne va pas" (mais, notons qu'il n'est pour eux aucunement question d'abandonner le projet (!) tiens donc. Ça c'est le must. L'ambulance qui vous écrase et vous propose de vous amener à l'hôpital c'est pour moi komledi. (Deviens-je parano? qui sait?) ça les arrangerait tous pour que mon avis ne soit pas tenu en compte et pouvoir bétonner tranquille.   

* Il paraît qu'il faut aller de l'avant (diantre!) que tout ça c'est du passé, d'ailleurs Gustau et Louis ne sont pas les seuls à être morts (vérité historique incontestable.. contrairement à la brochure) qui ET QUE DU PASSE ON S'EN FOUT. Ce qui compte c'est l' A-VE-NIR. Il faut positiver avais-je aussi entendu avant. Avec Badoit? Ce n'était pas précisé. Et du reste je vais mal (génial, pour quoi et PAR QUI ?) et il faut me faire "aider", voir un psychologue (!!) c'est pour moi qu'on me le dit. Ils sont jeunes et bref.. J'ai essayé de leur expliquer que le présent était fait du passé et notamment qu'ils étaient en train de revivre à cet instant, par moi et ma fureur interposée, justement, les dégâts collatéraux de ce passé (certes peu importants mais qui leur tombent dessus sans préparation)... mais ça n'a pas passé. La philo? De la merde. Dont acte. Ce soir, j'ai donc aussi perdu mon fils. Ça c'est plus difficile.. mais ça passera, comme tout, par le travail.

Ce soir, je demande pardon à Louis et à Gustau d'avoir enfanté un tel personnage.

Le complexe de Célimène


Inspiré évidemment des "Liaisons dangereuses"



Le complexe de Dom Juan
 Plus fréquent chez les hommes, contrairement au poncif, (on pourrait l'appeler le complexe de dom Juan) il consiste à refuser quelque chose à quelqu'un afin de valoriser la prestation refusée. (Ici, c'est de soi-même qu'il s'agit!) Ce qui explique que ce texte soit écrit au masculin, mais on peut tout à fait inverser les genres.

1 Trouver une cible et la persuader que la "chose" (soi-même) est enviable.. même si objectivement ce n'est pas le cas ; pour les bateleurs de foire, un "baron" (un comparse qui joue le client ébaudi à l'étal) fera l'affaire; pour les "complexes de Célimène -ou de dom Juan-", il faudra le trouver..C'est un art car il est personnalités à éviter.



Le/a comparse malgré lui/elle

2 Opter pour quelqu'un de "facile", de naïf, c'est à dire de sincère.. un peu voyant si possible, le top étant de la "prendre" à un important.. puis la valoriser en Cour.. En la positionnant, vous vous positionnez.
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3 Ensuite, s'attaquer à une autre plus intéressante (ou par principe).. en se fondant justement sur la première ! Ainsi la seconde pensera être la privilégiée pour laquelle on a "tout" quitté... et la première en s'accrochant confirmera sans s'en apercevoir. Laissez là s'accrocher, et même encouragez la!
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4 Principe de base: toujours se mettre à prix. Séduire, oui, se donner, jamais. Qui se livre est diminué.. Laisser planer le doute, l'ambiguïté. Conserver donc impérativement (fût-ce à titre fictif) la précédente sous prétexte d'amour, de souvenirs, d'enfants, n'importe quoi... Promettre, toujours, et aux deux (oui je vais la quitter.. mais pas tout de suite) et oublier ensuite. La mauvaise foi ici est indispensable ("J'ai dit "pas tout de suite".) Lorsqu'il y aura des remous, (car il y en aura) invoquer ou inventer un empêchement majeur ("cela la briserait en ce moment") offre un quadruple avantage : se parer de vertu, se positionner comme sultan.. se poser en victime navrée... et faire durer le plaisir. On peut même parvenir à se faire consoler des deux côtés. (Note: cela marche surtout avec les femmes.)
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5 Ensuite, y aller plus hard (il le faut lorsque ça traîne trop) : diviser pour régner. Mettre en évidence les qualités de l'un/e devant celle-ci.. pour lui faire, mine de rien, apparaître les lacunes de l'autre (ainsi celle qui est flattée sera mieux composée).. mais inverser très vite les termes pour la dérouter. Par exemple le "tu es d'une intelligence rare, tu fais maintes choses et parfaitement".. doit être le lendemain suivi de sévères restrictions, sans appel : "oui je viendrai cet après-midi, mais avant range le bordel chez toi".. Là, vous jouez gagnant à tous coups : si cela déclenche de vigoureuses protestations, vous pourrez enchaîner avec "mais quel caractère, Dieu que tu es pénible à vivre, toi".. sous entendant que l' "autre" est toujours d'humeur charmante (et, pour bien marquer le coup, ne pas venir).. et si elle s'aligne sur le deal, (et range tout effectivement) on aura affirmé son pouvoir, qu'elle aura DANS LES FAITS reconnu. Par la suite, on pourra pousser plus loin. ("Ce n'est pas si clean que ça finalement..") Autre principe de base : ne jamais se montrer totalement satisfait, pour quoi que ce soit. Rajouter toujours un "mais" qui tempère ou annule l'éloge. Sinon le prestataire se relâche*. 
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6 En même temps qu'on a fait sentir à l'une ses déficiences (sur le mode hard ou léger selon le rapport de forces) on lui fera prendre la mesure des qualités de l'autre AFIN DE LA RABAISSER. Après qu'on lui ait laissé entendre que sa rivale était sans intérêt, ce qu'il faut aussi lui assurer lorsqu'elle menace de vous laisser tomber (on se trouverait alors le bec dans l'eau) il est vital de faire machine arrière toutes. Trop assurée, plus de pouvoir, mais trop abaissée, idem (elle finira par partir ou se suicider.) En un mot, toujours maintenir l'autre dans l'incertitude, le doute, la crainte et le rabaissement avec quelques embellies pour que ça dure le plus longtemps possible. Résultat garanti. Même si on est peu éblouissant (voire carrément gros moche con voire impuissant), ça marche!

Note: je l'ai subi 20 ans, je sais de quoi je parle.

* Principe des chefs ou chefaillons que je tiens... de ma belle-mère, Dieu ait son âme! qui apprenait à ses filles (et eût bien aimé me l'enseigner aussi) l'art délicat de pressurer le petit personnel : ainsi pratiquait-elle avec ses "bonnes", avec il faut le dire, d'excellents résultats (!)

L'homme qui croyait avoir deux zizis

Et qui se prenait pour Shiva (qui a quatre bras). 
Illustration du "Complexe de dom Juan" (lien)

Paroles entendues

Si vous vivez ceci, (homme ou femme), en d'autres termes évidemment, merci de colliger ces propos, cela vous/nous aidera à surmonter. Surmonter le matraquage, les inversions des causes et des effets*, les injonctions paradoxales** et ce qui s'ensuit, sachant que celui ou celle qui les manie en a sans doute subi dans l'enfance et ne peut réagir autrement, quelques soient les dégâts occasionnés. Je ne crois pas que ce soit remédiable. Ce sont des gens de pouvoir, auxquels on a inculqué l'art de l'exercer, (même s'ils ont été mauvais élèves) pour qui tout, y compris l'amour, les relations intimes, lui est subordonné et qui ne comprennent pas qu'il n'en soit pas ainsi. Ils ne pourront s'empêcher de profiter de ceux qu'ils rencontrent, surtout si pour eux ce n'est pas le cas. Il faut fuir et ne plus se retourner (cela peut prendre du temps) ou on risque de finir comme Kristina Rady, qui représente l'archétype. Car ces attitudes génèrent presque toujours un syndrome d'attachement, paradoxal lui aussi*** (!) qu'il faut rompre, y compris si le parent (mari, femme..) responsable manifeste PAR SES ACTES**** sans la moindre ambiguïté son total désinvestissement.. Certes les faits contredisent ses propos, mais ce sont ceux-ci que l'on croira (même si on n'est pas trop con d'habitude). Il faut savoir aussi que celui qui a déjà vécu dans l'enfance des situations semblables est plus susceptible de les subir ensuite à l'âge adulte, de la part de compagnon/gnes, d'amis, et même d'enfants. 

* Reprocher à quelqu'un.. ce qu'on lui a demandé de faire.. Exemple prétendre "raté" celui qui a consenti à mettre en stand bye le travail qui le/la passionnait parce qu'on l'en a prié, très fortement, sous peine (implicite) de ne plus l'aimer... puis assurer ensuite ne plus pouvoir l'aimer parce qu'il est "un raté".

** Dont l'exemple est : "obéis moi, désobéis"..

*** C'est le syndrome de Stockholm : la victime à qui on refuse même un présent peu enviable mettra toute son énergie à l'obtenir parce qu'on le lui refuse. L'amour refusé constitue un présent de ce type (même si le refuseur n'a rien d'éminent). Le refus valorise ce qui est refusé, le "don". L'insincérité de celui qui se met ainsi à prix, ne "consentant" qu'à condition, (exemple "je veux bien -te voir- mais seulement si.. ") n'est peut-être pas absolue .. mais ces personnalités suicidaires et surtout "suicidogènes" prennent le risque de se perdre eux même plutôt que de déroger (ils ne le peuvent pas, formatés pour le pouvoir qui les intéresse plus que l'amour, pensant parfois fautivement que le premier naîtra du second.) Ces personnalités (victimes eux- mêmes autrefois) souvent séductrices transfèrent (magistralement) leurs pulsions suicidaires (incapables d'être, de vivre, d'aimer et parfois de baiser, ils le cachent mais ne l'ignorent pas.. pas plus que leurs proches qui n'en tiennent pas compte) sur d'autres, c'est pourquoi on peut les appeler suicidogènes. Des suicidaires parfaitement compensés dont le chemin cependant se trouve parsemé de drames multiples. (Il existe des familles de ce type où tous plus ou moins se comportent ainsi.) Il choisissent souvent des gens opposées (à l'instar du couple Milena Jesenska /Kafka) qui représentent leur terreau. Plus porteurs, plus féconds. Le modèle publicitaire serait les annonces des supermarché du type "plus que cinq minutes pour bénéficier de la réduction privilège pour de superbes.. entonnoirs (?!), dépêchez vous, dans.. quatre minutes (!) ce sera trop tard, vous le regretterez" etc.. L'objet auquel personne n'aurait pensé se trouve ainsi artificiellement valorisé.

**** Exemple de celui qui a assuré son grand amour à quelqu'une tout un week end ... et qui au retour du voyage de "réconciliation" (relativement réussi).. lui demande de le déposer à Paris.. chez sa copine (qu'il n'aime pas lui jure-t-il et qu'il va quitter incessamment sous peu) à 2 h du matin parce que c'est plus pratique pour ses rendez vous du lendemain .. puis la laisse partir sans le moindre état d'âme.. avec une voiture qui a la particularité intéressante de ne pas démarrer à chaud (il ne faut pas caler sous peine de devoir attendre qu'elle refroidisse soit 2-3 heures..) ce qui advint à un feu rouge. Trois heures d'attente dans une banlieue glauque pendant qu'il dormait du sommeil du juste dans les bras d'une autre au chaud l'ont enfin fait réfléchir. Vive la voiture récalcitrante. Le lendemain, ses rendez-vous assurés, il l'appellera joyeux pour lui dire qu'il va venir sans lui poser la moindre question sur le trajet de retour... et sera étonné/désolé qu'elle refuse. Versatile, pourtant, elle avait promis! Stupéfait et indigné aussi que cette voiture n'ait pas voulu redémarrer (ce qu'il n'ignorait évidemment pas). Mais aussi, pourquoi a-t-elle calé? Quand on s'arrête, on débraye!
 










Appel à témoignages

Si vous vivez ceci, (homme ou femme), en d'autres termes évidemment, merci de colliger ces propos, cela vous/nous aidera à surmonter. Surmonter le matraquage, les inversions des causes et des effets*, les injonctions paradoxales** et ce qui s'ensuit, sachant que celui ou celle qui les manie en a sans doute subi dans l'enfance et ne peut réagir autrement, quelques soient les dégâts occasionnés. Je ne crois pas que ce soit remédiable. Ce sont des gens de pouvoir, auxquels on a inculqué l'art de l'exercer, (même s'ils ont été mauvais élèves) pour qui tout, y compris l'amour, les relations intimes, lui est subordonné et qui ne comprennent pas qu'il n'en soit pas ainsi. Ils ne pourront s'empêcher de profiter de ceux qu'ils rencontrent, surtout si pour eux ce n'est pas le cas. Il faut fuir et ne plus se retourner (cela peut prendre du temps) ou on risque de finir comme Kristina Rady, qui représente l'archétype. Car ces attitudes génèrent presque toujours un syndrome d'attachement, paradoxal lui aussi*** (!) qu'il faut rompre, y compris si le parent (mari, femme..) responsable manifeste PAR SES ACTES**** sans la moindre ambiguïté son total désinvestissement.. Certes les faits contredisent ses propos, mais ce sont ceux-ci que l'on croira (même si on n'est pas trop con d'habitude). Il faut savoir aussi que celui qui a déjà vécu dans l'enfance des situations semblables est plus susceptible de les subir ensuite à l'âge adulte, de la part de compagnon/gnes, d'amis, et même d'enfants. 

* Reprocher à quelqu'un.. ce qu'on lui a demandé de faire.. Exemple prétendre "raté" celui qui a consenti à mettre en stand bye le travail qui le/la passionnait parce qu'on l'en a prié, très fortement, sous peine (implicite) de ne plus l'aimer... puis assurer ensuite ne plus pouvoir l'aimer parce qu'il est "un raté".

** Dont l'exemple est : "obéis moi, désobéis"..

*** C'est le syndrome de Stockholm : la victime à qui on refuse même un présent peu enviable mettra toute son énergie à l'obtenir parce qu'on le lui refuse. L'amour refusé constitue un présent de ce type (même si le refuseur n'a rien d'éminent). Le refus valorise ce qui est refusé, le "don". L'insincérité de celui qui se met ainsi à prix, ne "consentant" qu'à condition, (exemple "je veux bien -te voir- mais seulement si.. ") n'est peut-être pas absolue .. mais ces personnalités suicidaires et surtout "suicidogènes" prennent le risque de se perdre eux même plutôt que de déroger (ils ne le peuvent pas, formatés pour le pouvoir qui les intéresse plus que l'amour, pensant parfois fautivement que le premier naîtra du second.) Ces personnalités (victimes eux- mêmes autrefois) souvent séductrices transfèrent (magistralement) leurs pulsions suicidaires (incapables d'être, de vivre, d'aimer et parfois de baiser, ils le cachent mais ne l'ignorent pas.. pas plus que leurs proches qui n'en tiennent pas compte) sur d'autres, c'est pourquoi on peut les appeler suicidogènes. Des suicidaires parfaitement compensés dont le chemin cependant se trouve parsemé de drames multiples. (Il existe des familles de ce type où tous plus ou moins se comportent ainsi.) Il choisissent souvent des gens opposées (à l'instar du couple Milena Jesenska /Kafka) qui représentent leur terreau. Plus porteurs, plus féconds. Le modèle publicitaire serait les annonces des supermarché du type "plus que cinq minutes pour bénéficier de la réduction privilège pour de superbes.. entonnoirs (?!), dépêchez vous, dans.. quatre minutes (!) ce sera trop tard, vous le regretterez" etc.. L'objet auquel personne n'aurait pensé se trouve ainsi artificiellement valorisé.

**** Exemple de celui qui a assuré son grand amour à quelqu'une tout un week end ... et qui au retour du voyage de "réconciliation" (relativement réussi).. lui demande de le déposer à Paris.. chez sa copine (qu'il n'aime pas lui jure-t-il et qu'il va quitter incessamment sous peu) à 2 h du matin parce que c'est plus pratique pour ses rendez vous du lendemain .. puis la laisse partir sans le moindre état d'âme.. avec une voiture qui a la particularité intéressante de ne pas démarrer à chaud (il ne faut pas caler sous peine de devoir attendre qu'elle refroidisse soit 2-3 heures..) ce qui advint à un feu rouge. Trois heures d'attente dans une banlieue glauque pendant qu'il dormait du sommeil du juste dans les bras d'une autre au chaud l'ont enfin fait réfléchir. Vive la voiture récalcitrante. Le lendemain, ses rendez-vous assurés, il l'appellera joyeux pour lui dire qu'il va venir sans lui poser la moindre question sur le trajet de retour... et sera étonné/désolé qu'elle refuse. Versatile, pourtant, elle avait promis! Stupéfait et indigné aussi que cette voiture n'ait pas voulu redémarrer (ce qu'il n'ignorait évidemment pas). Mais aussi, pourquoi a-t-elle calé? Quand on s'arrête, on débraye!
 










Les alertes "fuite immédiate"